À chaque saison, elles débarquent en masse. Plus tendance, plus colorées, plus désirables. Les nouvelles collections de fast fashion inondent nos fils Instagram, nos placards… et nos imaginaires.
Mais derrière ces nouvelles lignes si bien mises en scène, il y a une réalité bien moins séduisante que les vitrines. Voici ce que Zara, H&M et Shein préfèrent ne pas trop mettre en avant… et que vous devriez absolument savoir avant d’ajouter au panier.
1. Les matières « green »… souvent très floues 🌱
Zara vous parle de « coton plus durable », H&M d’« éco-conception », Shein de « produits responsables »… Mais que signifient vraiment ces termes ? Très souvent, il s’agit d’allégations vagues qui n’impliquent aucune certification stricte.
Un vêtement peut être composé à seulement 20 % de fibres dites durables… et être présenté comme « écoresponsable ». Le greenwashing est partout, même (surtout ?) là où on promet d’être vertueux.
2. Les designs ne sont pas aussi exclusifs qu’ils en ont l’air 👀
Les collections « capsules » ou « collaborations » sont souvent vendues comme des séries limitées. Pourtant, certaines pièces sont simplement recyclées d’anciennes lignes ou massivement reproduites dans d’autres pays.
Et chez Shein, des milliers de nouveaux produits apparaissent chaque jour… parfois copiés d’indépendants sans le moindre crédit. Un design tendance ne garantit pas une création originale.
3. Les prix sont bas… mais à quel prix humain ? 💸
Zara et H&M ont fait des efforts de transparence. Mais Shein, lui, reste très opaque sur ses chaînes d’approvisionnement. Des enquêtes ont révélé des conditions de travail proches de l’esclavage moderne dans certaines usines partenaires.
« On ne peut pas produire un haut à 4,99€ sans casser des vies quelque part », résume un expert en supply chain éthique. La fast fashion, même jolie, a un coût que vous ne voyez pas.
4. Les tailles ? Toujours aussi aléatoires 📏
Combien de fois avez-vous reçu une pièce Shein ou H&M en taille M qui ne vous allait pas du tout ? Les tailles changent selon les modèles, les usines, voire même les plateformes.
Et les guides de tailles sont parfois intentionnellement optimistes, pour booster les ventes impulsives. Résultat : des retours massifs, et encore plus de pollution textile.
5. La fausse rareté crée une vraie addiction 💥
« Bientôt épuisé », « derniers exemplaires », « collection flash »… ces mentions sont calculées. Les marques jouent sur le sentiment d’urgence artificiel pour déclencher vos achats compulsifs.
Et ça marche : on achète, on porte une fois, puis on oublie. La nouveauté permanente crée une lassitude… que seule une autre nouveauté peut calmer.
6. Les collections « conscious » représentent moins de 10 % du total 🌍
Les efforts mis en avant dans les pubs et les newsletters ne reflètent qu’une minorité des produits vendus. Chez certaines marques, la part de vêtements réellement éthiques est inférieure à 7 %.
Mais comme ce sont eux qu’on met en avant, ils donnent l’illusion d’un changement global. La façade est verte, mais l’arrière-cour reste grise.
Une cliente Shein sur trois avoue ne jamais porter 40 % de ce qu’elle commande.
7. L’ultra-rapidité détruit la mode… et la planète
Avec Shein, un vêtement peut être créé, photographié, produit et vendu… en 5 jours. Cette vitesse annule toute notion de création, de réflexion, de valeur.
La mode devient un produit périssable, comme une story Instagram. Mais ses déchets, eux, mettent plusieurs décennies à disparaître.
Conclusion : acheter en conscience, c’est le vrai luxe
On ne vous dit pas d’arrêter d’aimer la mode. Ni de boycotter tout ce qui n’est pas artisanal ou éthique à 100 %. Mais ouvrir les yeux, c’est déjà un acte révolutionnaire.
Et si, à la place d’un énième top à 7 €, vous investissiez dans une pièce durable, belle, et réellement faite pour durer ? C’est peut-être ça, aujourd’hui, le vrai chic.