Depuis ses origines polynésiennes jusqu’à son statut d’accessoire de mode plébiscité par les influenceurs et célébrités de 2025, le paréo incarne sophistication, versatilité... et déclarations stylées.
Un héritage polynésien séculaire
Le paréo, ou pāreu en tahitien, trouve ses racines dans la Polynésie des XVIIIᵉ et XIXᵉ siècles. À l’origine fabriqué en tapa — une étoffe obtenue à partir de l’écorce de mûrier — il est rapidement remplacé par le coton introduit par les explorateurs européens. Très tôt, il devient essentiel au quotidien des hommes comme des femmes dans les Îles de la Société grâce à sa légèreté, son confort et sa facilité de tissage.
Traité comme un véritable symbole culturel, le pāreu sert ensuite de support à des motifs floraux vifs, en particulier l’hibiscus ; il se pare de couleurs contrastées — rouge et blanc, bleu et jaune — avec des imprimés uniques propres aux artisans tahitiens.
De l’île à la plage : l’expansion globale du sarong
Dans les années 1930, le tissu des pareos devient pièce maîtresse des Aloha shirts à Hawaï, puis pénètre les marchés occidentaux. Malgré sa réputation de simple vêtement de plage, il s’invite bientôt dans les garde-robes urbaines. Loin de rester un simple to‑du‑corps, le sarong se décline en jupe, top, foulard, ou même robe improvisée.
Les magazines de mode récentes soulignent une véritable renaissance : du bord des eaux tropicales aux rues de la ville, le pareo est redevenu le chic estival par excellence.
Tendance 2025 : célébrités, influenceurs et marques emblématiques
Pour l’été 2025, le pareo se hisse au rang d’accessoire incontournable relayé par les influenceurs et stars : Instagram et TikTok s’embrasent autour du sarong noué façon mini-jupe ou robe fluide. L’influenceuse Yuly Avisror en particulier a prouvé sa polyvalence en le nouant façon robe halter, suscitant admiration et engagement.
Dans la rue comme dans les magazines, on repère des célébrités adoptant cette pièce libre et audacieuse : David Beckham, lors d’un défilé Dries Van Noten, a redonné ses lettres de noblesse au sarong urbain, porté noué sur un pantalon, ouvrant la voie à une silhouette élégante et nonchalante.
Les marques à suivre : Totême, Pucci, Johanna Ortiz…
Plusieurs maisons de luxe ont réinventé le sarong en version haute couture : Totême propose des jupes en soie-chiffon avec motifs géométriques assortis à des chemises, tandis que Johanna Ortiz et Pucci déclinent le paréo en imprimés sophistiqués. Ces pièces voient leur usage s’étendre du bord de mer aux dîners estivaux, répondant aux attentes des voyageurs haut de gamme.
Côté cover-up stylés, Harper's Bazaar recommande des pièces comme le Lavanda Midi Pareo d’Agua by Agua Bendita ou le Mini Pareo Vix, plébiscitées pour leur élégance, confort et praticité. Le choix varie du très accessible à plus luxueux, avec des matières allant du coton au mélange soie‑coton, parfois agrémentées de crochet ou dentelle.
Une pièce polyvalente et engagée
Le succès du paréo s’explique aussi par sa polyvalence : porté en mini autour de la taille pour sublimer une silhouette en V, noué en robe fluide, ou en accessoire sur un pantalon ou short, il s’adapte à toutes les morphologies et occasions.
De plus, certaines marques valorisent le savoir-faire artisanal, les teintures naturelles et des tissus durables : le pareo s’inscrit dans une démarche écoresponsable qui séduit les consommatrices 2025 soucieuses de leurs choix.
Conclusion
Le paréo n’est plus un simple habit de plage : il est devenu un accessoire signature, réinventé avec raffinement par des créateurs pointus, porté avec audace par les influenceurs et célébré par les célébrités. Son histoire riche et ses usages modernes en font une pièce mode ancrée dans une double tradition esthétique et culturelle.