Tout le monde se moquait de ses tenues au lycée. Aujourd’hui, elle vend ses créations à des stars, collabore avec des maisons de couture, et vient d’annoncer une levée de fonds à sept chiffres.
Son nom ? Maya Bellucci. À 27 ans, cette styliste autodidacte d’origine italienne est devenue la reine de l’upcycling haute couture. Son talent ? Transformer des vêtements démodés, abîmés ou bon marché… en pièces uniques vendues jusqu’à 2 500 €.
De la friperie au tapis rouge
Tout a commencé avec un vieux jogging Adidas et une jupe plissée des années 90. Maya poste une photo de son “transformation look” sur TikTok. En quelques heures, la vidéo dépasse le million de vues. Une robe bustier asymétrique, aux finitions impeccables, avec comme base… un survêtement déchiré.
Son credo ? Rien ne se jette, tout se réinvente. Elle chine dans les bennes textiles, les marchés aux puces, ou reçoit même des dons de vêtements “invendables” de la part de ses abonnés.
Une esthétique entre luxe et street culture
Maya a inventé un style hybride : des coupes dignes de Balmain, avec des tissus issus de H&M ou de joggings Primark. Elle n’a pas peur de mixer sequins, denim délavé, cuir usé et satin vintage dans une seule création.
Sa griffe “MAYABELLA” est reconnaissable entre mille : épaules travaillées, taille cintrée, fentes graphiques et manches destructurées. Un luxe de caractère, sans les diktats des maisons traditionnelles.
De TikTok à la Fashion Week
En deux ans, Maya a explosé. Plus de 3,8 millions d’abonnés sur ses réseaux. Une communauté ultra-engagée qui suit chaque création comme une série Netflix. Et surtout, des célébrités qui se battent pour porter ses pièces “recyclées”.
Zendaya, Olivia Rodrigo, ou encore Billie Eilish ont porté du MAYABELLA. Chaque apparition crée une rupture dans les codes de la mode : le luxe peut naître du déchet.
- Revenu annuel estimé en 2024 : 3,2 millions €
- Prix moyen par pièce : 620 €
- Taux de rupture de stock : 94 % à chaque drop
Un modèle économique inspirant
Maya ne vend pas seulement des vêtements. Elle vend une histoire, un geste, une vision. Chaque pièce est numérotée, livrée avec une vidéo “avant/après” et un QR code retraçant la provenance des tissus.
Elle a récemment lancé sa plateforme de formation pour apprendre à upcycler, avec déjà plus de 25 000 inscrits. Et prépare un livre sur la mode circulaire.
Pourquoi son succès n’est pas un hasard
- Timing parfait : la mode circulaire explose
- Style identifiable : elle a une vraie signature
- Storytelling puissant : transformation, empowerment, audace
- Utilisation maligne des réseaux : chaque création est un épisode
Conclusion : la mode de demain est déjà là
Qui aurait cru qu’un vieux pantalon de pyjama et une robe en satin tachée deviendraient une tenue portée à Cannes ? Maya Bellucci l’a fait.
Elle ne suit pas les tendances, elle les détourne. Elle ne parle pas d’écologie, elle l’incarne. Et elle nous prouve, avec ses créations radicales, que le vrai luxe ne se trouve pas dans les matières, mais dans la vision.
À vous de voir maintenant… ce que vous ferez de vos vêtements “moches”.